Sous la direction de Michel MASSON et de Michel CARTIER
Centre d’études chinoises – Paris Programme 2008-2009
Au Centre Sèvres – 35 bis rue de Sèvres – 75006 Paris – M° Sèvres Babylone.
*Samedi de 9h30 à 12h30 - inscription : 01 44 39 75 00
Les 18 oct., 8 et 22 nov., 6 déc 2008., 10 et 24 jan., 7 fév., 7 et 21 mars et 4 avril 2009.
L’émergence rapide de la Chine invite à une réflexion en profondeur sur la société chinoise.
Ces 10 conférences proposent une réflexion approfondie et structurée sur les enjeux spécifiques de la modernisation chinoise, en abordant successivement les domaines politique, économique et culturel. Pour chacun de ces domaines, trois conférences reprennent le dossier historique avant de dégager les principales péripéties de la modernisation au cours du XXe siècle.
La Chine est désormais omniprésente, alors que le reste du monde n’y est guère préparé. Il est urgent de prendre le temps de réfléchir au contact de spécialistes.
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18 octobre 2008 Michel MASSON, Institut Ricci.
« Liang Shuming (1893-1988) et le problème de la Chine. »
8 novembre 2008 Marianne BASTID-BRUGUI ÈRE, CNRS - Institut de France.
« Comment les Chinois voient-ils leur histoire ? »
22 novembre 2008 Michel CARTIER, EHESS – Institut Ricci.
«La modernisation a-t-elle commencé avec les Song (960-1279) ? »
6 décembre 2008 Yves CHEVRIER, EHESS.
« Les tâches de la modernisation politique au XX° siècle .
10 janvier 2009 Michel CARTIER, EHESS - Institut Ricci.
« La pensée économique chinoise. »
Conférences « Chine plurielle » (suite)
24 janvier 2009 Marie-Claire BERGÈRE, EHESS.
«Les premières modernisations : avancées et crises, 1820-1992. »
7 février 2009 Françoise LEMOINE, CEPII.
« Modernisation économique et globalisation : 1992-2007. »
7 mars 2009 Marc KALINOWSKI, EPHE.
« Culte des ancêtres dans l’Antiquité chinoise. »
21 mars 2009 Jean LÉVI, CNRS.
« L’orthodoxie confucéenne et ses détracteurs. »
4 avril 2009 Joël THORAVAL, EHESS.
« La modernisation culturelle : 1980-2007. »
Et comme les années précédentes, ces « conférences » laissent une longue période pour les questions, qui permet d’approfondir la réflexion en dialogue avec le conférencier.
Dans L’Idée de la Chine (中國文化要義), publié en 1949, LIANG Shuming 梁漱溟 (1893-1988) a développé la thèse que la Chine n’était pas « en retard » : la Chine a en fait suivi une autre route que celle de l’Occident, et sur cette route elle a fini par tourner en rond. Au cours de son histoire, la Chine n’a pas connu de classes sociales, elle n’a jamais été vraiment un Etat, elle n’a pas eu d’armée. Sur la route qu’elle avait prise, elle ne pouvait pas développer de science moderne, ni d’institutions démocratiques; une révolution industrielle était impensable.
Liang Shuming parle d’un « engrenage » du politique, de l’économique et du culturel, qui a immobilisé la société chinoise pendant 2 000 ans. La modernisation ne pouvait qu’être un processus dramatique, venant du dehors. Occidentaux et aussi les communistes chinois, commentait Liang, n’avaient aucune idée des problèmes confrontant la Chine au XXè siècle.
*(Participation : 120€ le cycle ou 15€ la conférence).
Institut Ricci – Centre d’études chinoises 14, rue d’Assas – 75006 Paris. Tel. : +33 (1) 44 39 48 75 www.institutricci.org